Si chacun fait son travail
par passion,
qui va faire "le sale boulot" ?

 

De quel "sale boulot" parle-t-on précisément ?

Le sale boulot des uns ne sera pas le sale boulot pour d'autres. Exemple, les métier de la médecine :
Beaucoup de personnes se sentent mal face au sang qui coule ou autres maladies, et d'autres personnes ont des valeurs dominantes différentes qui les pousse à porter secours et à ne pas être effrayées par le sang etc.

 

"Oui mais qui peut aimer les poubelles, l'entretien des égouts ?"

La question des poubelles :
Et si on faisait en sorte que "le problème des poubelles" n'en soit plus un d'insurmontable ?
Les poubelles sont constituées de différents déchets :

  • Des emballages de protection mais surtout des emballages commerciaux pour pousser à la vente. Que deviennent la plupart de ces emballages lorsque les consommateurs utilisent / remplissent des bocaux ?
    Ils disparaissent des poubelles.

  • Des déchets verts/organiques. Avec la bonne organisation (chacun faisant sa part), ces déchets sont compostables.
    Ils disparaissent donc des poubelles.

  • Des déchets non recyclables.
    Dans un monde postmonétaire, les produits non recyclables ne seront pas produits. Actuellement ils le sont parce que c'est "plus rentable" de faire ainsi.
    Il n'y aura donc plus ce genre de déchets à gérer.

Ces pratiques pour "ne plus avoir de poubelle ingérable personnellement" existent déjà, et fonctionnent très bien, mais il ne faut pas oublier que pour un bon fonctionnement, une formation est nécessaire. Formation qui n'aura plus de coût financier ni de "problème de budget" dans un système postmonétaire.

 

"Et les égoûts ? Ils existeront toujours !"

Oui, même si là encore le compostage des matières fécales et une autre gestion de l'eau peut changer bien des choses.
Mais pour tout ce qui est travail pénible de curage d'égoût par exemple, si la mise à disposition de matériel totalement étanche (protecteur) ne suffit pas à motiver ce genre d'emploi, alors le recours à des robots/automatismes reste une possibilité. Ce recours est jugé "non rentable" parce que trop "complexe à développer" dans un monde monétaire, mais dans un monde postmonétaire, cette impossibilité disparait.

 

Vous le comprendrez par vous-même, les doutes sur l'organisation du travail dans une société qui n'utilise plus le baton/la carotte de la monnaie, sont destabilisants.

Mais lorsqu'on met les choses à plat et qu'on cherche réellement des solutions, on les trouve.
Et si vraiment certains besoins ne sont pas satisfaits, c'est que ces besoins sont "hors sol".

 

Et les boulots qui nécessitent de faire de longues études par rapport aux boulots qui ne nécessitent pas trop d'études ?