Entre "flicage de la moindre activité publique" et
"chacun fait comme il le sent dans son coin",
comment construire l'équilibre ? 

- La pression sociale

 

Historiquement, ce n'est pas pour rien que les grandes villes étaient plus pratiques pour "vivre en paix" : noyé dans le nombre, l'individu se sent plus libre, éloigné du regard précis des autres.

A l'échelle du village ou de la communauté où tout le monde se connaît, le "qu'en dira-t-on ?" est puissant, jusqu'à étouffer.

Mais entre le "tout le monde s'en fout de ce que vous pouvez faire" et le "tout le monde vous surveille et amplifiera votre moindre erreur", il y surement un équilibre à trouver.

  • D'abord, bien identifier les limites des sphères privées, sphères publiques.

  • Ensuite, savoir apprendre à gérer le regard des autres et communiquer pour établir les valeurs dominantes de chacun, comprendre le point de vue de l'autre, sans forcément l'apprécier, mais en sachant pourquoi il/elle agit de telle ou telle manière. Car derrière le "qu'en dira-t-on ?" il y a la peur d'une menace pour soi-même (en prétextant souvent une menace à une autre échelle, celle de la société). Mais cette menace est-elle réelle ou est-ce qu'on l'amplifie parce qu'on s'ennuie et on focalise dessus ?

 

Il n'y a donc pas de "recette facile" pour à la fois que le regard des autres nous aide à respecter certaines limites, et pour à la fois que ces limites ne nous empêchent pas de vivre.

Tout est question de psychologie (comprendre où est la survie de chacun), et de philosophie (détermination des valeurs dominantes), ceci pour vivre sereinement en société.