"Et les personnes qui ne peuvent pas "apporter" à la société (enfants, personnes âgées, personnes en incapacité momentanée ou pas), elles seront rejetées ? "

 

- La gestion des handicaps -

 

Etre citoyen, le contrat de réciprocité, implique d'apporter quelque chose à la société pour que la société en retour apporte ce dont on a besoin.

Mais qu'en est-il pour les personnes physiquement ou intellectuellement diminuée ou n'ayant pas leurs pleines capacités (momentanée ou definitives) ?

  • Si vous êtes "un enfant", il est évident qu'on ne va pas vous demander de "travailler pour avoir le droit de manger etc".
    L'enfant apprend, c'est son "travail". Mais rien ne l'empêche s'il a envie, de participer très modestement à une activité utile pour tous, c'est ainsi que progressivement on prend conscience de l'organisation d'une société. Cela est préférable à une société qui forme des "salariés" déconnectés qui se retrouvent totalement perdu dans le monde du travail.
    Par solidarité, la société apportera donc en libre accès ce dont l'enfant a besoin.

 

  • Idem pour les personnes en situation de handicap. Il est évident que demander des choses impossibles à faire est idiot. Mais là encore, participer selon ses moyens est valorisant. Les personnes handicapées souffrent de l'exclusion sociale, il est donc primordial qu'ils trouvent une place et cela est d'autant plus facilité qu'il n'y a plus de rentabilité obligatoire.
    Par solidarité, la société apportera donc en libre accès ce dont la personne handicapée aura besoin.

 

  • L'handicap de l'âge ou la notion de retraite.
    Comme pour les personnes en situation de handicap, la retraite est une question de capacités. Les personnes qui ont été usées par le travail ou qui n'ont plus les mêmes capacités physiques/intellectuelles qu'avant, pourront adapter leur temps de travail en le faisant décroitre, jusqu'à ne plus travailler pour la société.
    La question de "quelle âge pour prendre sa retraite totale", est à la fois une question sociétale et à la fois une question personnelle (certaines personnes entrenant leur forme et leur bien être par leur travail). Ce sera donc à la démocratie réelle directe d'en établir les modalités si modalités il doit y avoir.
    Par solidarité, la société apportera donc en libre accès ce dont la personne âgée a besoin.